210 rue Marcadet - 75018 PARIS
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi jusqu’à 14 h
ou par téléphone au : 01 42 62 37 37
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PATIENTS
Le patient est placé dans un mini-tunnel où règne un champ magnétique
(l’IRM est un très gros aimant).
Nous travaillons sur deux IRM, l’une d’entre elle uniquement pour les
membres, comportant un tunnel de petit diamètre dans lequel vous
n’entrez que le membre, l’autre pour les membres et le corps entier
comportant un tunnel plus large.
L'émission d'ondes radio (ondes électro-magnétiques) va orienter les
noyaux d'hydrogène du corps du patient (essentiellement contenus dans
les molécules d’eau, constituant majeur de notre organisme).
Ils seront ensuite stimulés lors de différentes "séquences" pour être mis dans un état particulier appelé résonance.
Le retour de ces noyaux d'hydrogène à leur état d'équilibre va engendrer la formation d'un signal dans une antenne réceptrice.
Ce signal sera transformé en images numériques.
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Le champ magnétique utilisé est d’environ 25 000 fois celui créé par la Terre.
Suivant le type de stimulation (« la séquence ») utilisé, différent en intensité et en fréquence, le contraste sera différent.
On parle ainsi de pondération des images en T1 ou en T2.
L'information diagnostique est tirée des différences d'intensité des signaux émis par le tissu normal et le tissu pathologique. Bien entendu si le tissu pathologique a des propriétés magnétiques proches de celles du tissu sain, il peut être difficilement détectable.
Lors d'un examen IRM, c'est l'analyse de ce signal par un ordinateur qui permet d'obtenir les images des différentes parties du corps humain.
Les images obtenues lors d'un examen IRM sont de type "numériques". Elles peuvent être donc stockées sur des supports comme un CD
ou un DVD. Elles peuvent être fixées sur des "films" via une imprimante laser.
Les examens IRM peuvent donc être archivés dans des systèmes informatiques et de gestions d'informations médicales (PACS, RIS).
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique qui permet d'obtenir des images dans n'importe quel plan de l'espace.
L'IRM permet de différencier les différents types de tissus mous. C'est ce qu'on résume en disant que l'IRM a une excellente sensibilité de contraste.
Cela signifie:
• obtention de multiples détails dans l'anatomie des régions examinées
• sensibilité augmentée dans la détection des tissus mous malades
Pour se convaincre de la sensibilité de contraste de l'IRM, il suffit de comparer des coupes de scanner et d'IRM du cerveau, du rachis (colonne vertébrale) et des muscles et d'observer les détails anatomiques et topographiques produits par ces deux techniques.
L'IRM, de par ses caractéristiques (imagerie multiplanaire et sensibilité de contraste), permet de préciser ses rapports avec les organes et les structures du voisinage. Elle peut permettre de mieux caractériser une lésion et d’en approcher la nature, orientant le diagsnostic.
L'injection intra veineuse de contraste (il s’agit de gadolinium et non d’iode) peut apporter dans certains cas des informations diagnostiques supplémentaires puisqu'elle permet de souligner :
• l'anatomie vasculaire,
• la formation de petits vaisseaux typiques et l’apparition d’un contraste particulier dans certaines lésions tumorales ou inflammatoires.
Si vous êtes angoissé à l'idée de vous trouver dans un environnement clos, l'IRM peut vous effrayer. Nous vous conseillons donc de signaler cette angoisse lors de la prise de rendez-vous. Votre médecin pourra vous prescrire une médication douce (en l'absence de contre-indication) contre l'anxiété la veille et le jour de l'examen.
Si vous prenez un tel traitement, qui peut générer une certaine somnolence, nous vous conseillons de vous faire accompagner.
Une préparation ou prise de sang pourra vous être prescrite en cas d’IRM avec injection, en particulier :
• Si vous avez plus de 40 ans et n’avez pas de bilan rénal (créatininémie ou clairance de la créatinine) de moins de 3 mois ou si ce bilan était anormal.
• Si vous êtes insuffisant rénal ou cardiaque ou si vous êtes hypertendu non traité.
• Si vous êtes en cours de traitement d’une affection thyroïdienne, ou sous chimiothérapie.
N’hésitez pas à nous demander conseil lors de la prise de rendez-vous.
En revanche il peut y avoir des contre-indications à l’injection de produit de contraste.
En outre, certains médicaments ne peuvent pas être associés aux produits de contraste :
Si vous êtes diabétique traité par certains médicaments : biguanides tels Eddia Gé®, Glucinan®, Glucophage®, Glymax®, Metfirex®, Metformine Biogaran®, Stagid® …, vous devrez arrêter le traitement le jour de l’examen avec injection et 48h après, en accord avec votre médecin traitant.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de notre secrétariat lors de la prise de rendez-vous.
Il est important de signaler avant l’injection si vous êtes sous aspirine, anti-coagulants, fluidifiants sanguins : anti-agrégants plaquettaires type Asasantine, Persantine, Plavix, Previscan, Sintrom, Solupsan, Ticlid...car il faudra comprimer plus longtemps au point d’injection après le retrait de l’aiguille).
Inutile d'être à jeun.
Vous pouvez également continuer à prendre vos médicaments habituels.
Il pourra vous être demandé d'ôter certains de vos vêtements et tout sous-vêtement qui comporterait des parties métalliques (perles, armatures, etc ...), voire de vous habiller avec une chemise mise à votre disposition.
Pour la plupart des patients, aucune préparation n'est nécessaire.
Il est préférable également de ne pas se maquiller le matin de l'examen.
Ce sont celles de l’injection de produit de contraste lorsqu’elle est jugée nécessaire (voir la rubrique dans les questions ci-dessous).
Une impression de chaleur peut être ressentie.
Les brûlures sont exceptionnelles.
> A l’étage cérébral, l'IRM est l'examen de routine dans la recherche d'un accident vasculaire, d'une tumeur ou d'une sclérose en plaques. L'IRM est de loin supérieure au scanner dans la recherche des lésions du parenchyme cérébral, mais aussi de l’hypophyse et des orbites. L'IRM permet également d'étudier les artères du cou et du cerveau.
> Pour la pathologie ostéoarticulaire, l'IRM est l'examen de choix pour détecter des lésions des articulations car c'est le seul examen non invasif qui fournit une analyse de structures tels les ménisques et les ligaments du genou. Rappelons que ces structures ne sont pas visibles sur les radiographies standards ou sur un scanner. Cette technique d'imagerie permet également de diagnostiquer aussi bien des ruptures de ligaments et des déchirures musculaires que des tumeurs des parties molles.
L'IRM joue donc un rôle majeur dans la détection des lésions articulaires et des tissus mous et, à ce titre, elle est très appréciée par les sportifs de haut niveau.
> L'IRM est l'examen de choix dans la recherche des hernies discales ou des pathologies de la moelle épinière et des vertèbres.
> A l'étage thoracique, l'IRM est surtout employée pour examiner des vaisseaux comme l'aorte ou des masses médiastinales.
> L'IRM des seins peut parfois caractériser les lésions comme plutôt bénignes ou plutôt malignes. Cet examen permet surtout de détecter une maladie cancéreuse multifocale et, dans ce cas, l'IRM a un impact direct sur la planification du traitement.
> A l'étage abdominal, l'IRM peut être utilisée pour détecter des pathologies dans des organes comme le foie, les reins, la rate, les surrénales et le pancréas. Les indications des examens IRM peuvent également résulter de l'impossibilité de subir un scanner en raison d'une grossesse, d'une allergie grave à l'iode.
> A l’étage pelvien (petit bassin), l'IRM est utilisée chez la femme dans la détection ou le bilan de pathologies comme l'endométriose et certains cancers gynécologiques. Chez l’homme, l’IRM apporte des renseignement majeurs dans le cancer de la prostate.
> Les vaisseaux sont également bien visualisés en IRM (parfois sans injection de contraste) et elle permet d'éviter dans un premier temps des techniques plus invasives comme l'angiographie.
Limites de l’IRM
En IRM, le calcium apparaît noir (il ne contient pas d’eau) de sorte que de fines calcifications ne sont pas forcément visibles à l'intérieur d'une tumeur.
Le même problème peut surgir pour de petites calcifications de la coiffe des rotateurs ou de petits arrachements osseux.
Pour les articulations, il peut être utile d'effectuer des radiographies conventionnelles et de les mettre à disposition du radiologue lors de l'examen IRM. De minimes érosions osseuses, indicatives d'une pathologie, peuvent être manquées en IRM.
Il peut vous être proposé de compléter le bilan par un scanner.
Grossesse et IRM. Pas d’IRM ???
Les contre-indications relatives en début de grossesse, obéissent au simple principe de précaution.
Si vous pensez être enceinte vous devez le signaler lors de la prise de rendez-vous ou au personnel médical à votre arrivée. Des mesures seront prises pour votre sécurité et celle de l'embryon.
Nous n'avons actuellement aucune raison de penser que l'IRM avec ou sans injection est toxique pour l'embryon.
Contre-indications à l’IRM, certaines sont absolues :
• Tout antécédent d’opération cardiaque ou cérébrale ainsi que tout matériel métallique que vous pouvez avoir dans votre corps tels que : pace-maker ou pile cardiaque, pompe à insuline, neuro-stimulateur, stent cardiaque, prothèse, implant cochléaire (oreille) etc.
Voir la liste des questions de la fiche examen IRM.
• Des éclats métalliques dans les orbites si vous étiez travailleur de métaux (vous passerez une radio du crâne avant l’IRM).
• Une grossesse et si vous pensez être enceinte, il est très important d'en faire part dès votre arrivée.
Contre-indication relative :
• Une claustrophobie : à la prise de rendez-vous, signalez toute claustrophobie. Si elle est importante, il faudra peut-être remplacer l’IRM par un autre examen.
Contre-indications à l’injection :
Elles seront déterminées par notre secrétariat à la prise de rendez-vous, par notre personnel technique ou par le radiologue le jour de l’examen et pourront faire remplacer l’IRM par une autre technique ou le faire pratiquer sans injection, limitant sa performance diagnostique mais pouvant tout de même apporter des informations utiles.
• Un mauvais fonctionnement des reins
• Une allergie, un asthme, un œdème de Quincke
• Un diabète
Une contre-indication à l’injection peut ainsi exister pour les patients souffrant :
• d’insuffisance rénale ou cardiaque grave
• d’affection thyroïdienne non traitée
D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important et à nous informer de toute maladie sérieuse.
L'IRM est installé au 108 rue du Ruisseau – 75018 PARIS (SCANNER CLIGNANCOURT), dans un centre dont nous partageons l’exploitation avec un autre groupe de radiologues libéraux.
La prise de rendez-vous se fait directement dans nos centres : Centre Marcadet au 01.42.62.37.37
et Centre Ganneron au 01.44.692.692.
Les examens sont pratiqués par les médecins de notre groupe le lundi AM (après-midi), mardi AM, mercredi M (matin), jeudi AM, vendredi M et AM et samedi M.
La gestion des rendez-vous et des dossiers se fait directement dans nos centres.
A votre arrivée
• Il est impératif de signaler certains matériels que vous pouvez avoir dans le corps avant d’entrer dans la salle.
• Certains d'entre eux peuvent se dérégler (pace-maker, pompe à médicament) ou être dangereux pour vous quand ils sont soumis aux champs magnétiques de l'appareil.
Le plus important est de signaler que vous n’avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête (opération dans cette région, prothèse auditive, implants cochléaires (dans l’oreille).
Voir la liste des questions de la fiche examen IRM.
Vous devrez enlever certains vêtements et ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique, piercing.
Vous laisserez au vestiaire vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport…) et votre téléphone portable.
Nous pourrons vous fournir des bouchons d’oreille pour atténuer le bruit de la machine (bruit répétitif type marteau-piqueur).
Si vous le souhaitez, nous pouvons vous mettre un casque musical avec un CD de votre choix.
L’examen
Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l’examen. Vous serez allongé généralement sur le dos sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel, et seul dans la salle d’examen ; nous communiquerons avec vous grâce à un micro.
Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre, à votre écoute et vous pourrez utiliser une sonnette que l’on placera dans votre main.
Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen.
Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement calme et immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. Le bruit répétitif que vous entendrez à ce moment-là est normal.
Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intra-veineuse de produit de contraste, le plus souvent au pli du coude.
Que ressentirez-vous ?
L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable.
L’immobilité peut être difficile à conserver.
Un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Si, par exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d’accueil, afin que l’on vous prenne en charge de façon particulière.
Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intraveineuse à base de Gadolinium, le plus souvent au pli du coude. Le type de produit et sa modalité d’administration seront adaptés à votre cas par le médecin radiologue. Le choix dépendra notamment des informations données sur votre état de santé avant l’examen
Vous pourrez temporairement ressentir une sensation de chaleur dans au point d’injection, dans le bras ou dans le corps, ainsi qu’un goût particulier dans la bouche.
L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré.
Cependant, comme avec les autres médicaments, des réactions peuvent survenir
Le risque au point d’injection
Si vous ressentez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement.
La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suite grave) et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.
Le risque général
L’injection de produit iodé peut entraîner des réactions d’intolérance.
Elles sont généralement transitoires et sans gravité. Elles peuvent toutefois être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement.
D’éventuelles manifestations allergiques sont possibles (urticaire).
Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route.
Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc).
Ces réactions sont imprévisibles mais plus fréquentes chez les patients ayant déjà mal toléré une injection d’un produit iodé ou ayant des antécédents allergiques.
Si vous avez un terrain allergique ou asthmatique, il est important de le signaler à la prise du rendez-vous et de le redire au manipulateur qui vous fera l’examen.
Après votre retour à domicile dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier.
N’hésitez pas, cependant, à signaler à l’équipe tout évènement qui vous paraîtrait anormal à quelque moment que ce soit.
Si vous avez reçu une injection, pour accélérer l’élimination du produit, buvez de l’eau abondamment (sauf régime particulier, dans les cas d’insuffisance cardiaque ou rénale).
Les données de la littérature ne rapportent pas de toxicité directe de l'ingestion orale par le nouveau-né ou le nourrisson de produits de contraste iodés ou IRM.
Malgré le faible passage de produit de contraste chez le nouveau-né allaité, il est recommandé de suspendre l'allaitement pendant 24 heures après l'administration d'un produit de contraste iodé ou gadoliné.
Si vous le souhaitez, vous pourrez lors d’un entretien avec le radiologue obtenir quelques informations et un premier commentaire succinct sur le résultat de votre examen.
Les nombreuses images (parfois plus de 500) fournies par la machine nécessitant une analyse minutieuse et parfois comparative, le délai d’obtention de vos résultats peut être supérieur à une heure, voire différé de quelques jours dans les cas particuliers.
Le compte-rendu détaillé écrit vous sera remis si vous souhaitez l’attendre, ou envoyé.
Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer.
Nous espérons y avoir répondu.
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