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CENTRE D'IMAGERIE MÉDICALE A.B. MARCADET

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Infiltrations rachidiennes et articulaires, radio-guidées ou guidées par scanner

Visco-supplémentations

L’infiltration consiste à injecter un médicament directement au contact
de la zone douloureuse
en cas d’échec ou d’insuffisance d’un traitement
médical bien conduit. Il s’agit d’une injection d’un médicament dont le
but est d’agir au contact de la lésion articulaire.

Ce traitement appliqué directement au sein de l’articulation aura une
action thérapeutique plus efficace qu’un traitement administré par voie
générale en évitant la majorité des effets secondaires
. Le plus souvent, le produit injecté est un
anti-inflammatoire appartenant à la famille des corticoïdes (Diprostène, Hydrocortancyl, Altim …).
Elles ont un effet symptomatique sur la douleur, à court et moyen terme et, dans certains cas réduisent le risque de passage à la chronicité.

Par ailleurs, d’autres produits peuvent être utilisés comme les anesthésiques locaux (à but diagnostic et parfois thérapeutique), et les produits de viscosupplémentation à base d’acide hyaluronique (Synvisc One, Hyalgan, …) utilisés dans les atteintes du cartilage.

L’infiltration peut également se faire sous contrôle échographique dans certaines situations (tendons, kystes articulaires, ménisques).

Le radio-guidage, par scopie ou par scanner améliore la précision de l’injection, notamment dans les régions profondes (rachis…), permet de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet.

Le délai d’action varie entre 24 - 48 heures et une semaine. Une recrudescence douloureuse peut s’observer dans les heures suivant l’infiltration.

La durée d’action est variable, de quelques semaines à quelques mois.

  • Technique

    L’examen se fait la plupart du temps en position allongée. La peau est d’abord désinfectée. La piqûre est, comme toute piqure, un moment un peu désagréable de l’examen.

    Une anesthésie locale peut parfois être réalisée.

    L’injection dans un premier temps, d’un liquide de contraste iodé (temps arthrographique) dans l’articulation ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères. Après avoir retiré l’aiguille, votre articulation sera placée dans différentes positions et plusieurs clichés seront pris.

    Ce premier temps permet de vérifier le bon positionnement de l’aiguille dans l’articulation à traiter.

    Dans un second temps, si le positionnement de l’aiguille est satisfaisant pour le radiologue, le radiologue injecte un dérivé cortisoné (infiltration) ou de l’acide hyaluronique (viscosupplémentation).

    En cas d’infiltration sous contrôle échographique, l’infiltration est réalisée directement, au contact de la zone douloureuse, sans temps arthrographique.

  • Précautions avant l'examen

    On peut réaliser jusqu’à 3 infiltrations, en les espaçant d’au moins 2 semaines.

    Pour les visco-supplémentations, il peut s’agir d’une injection unique ou de 3 injections à une semaine d’intervalle, selon le produit utilisé ou l’articulation à traiter.

    Pour les infiltrations rachidiennes, il est souhaitable de prévoir 24 heures de repos.

    Pour les infiltrations articulaires, éviter de solliciter l’articulation pendant 24 heures.

     

    Avant de vous rendre à l’examen :

    Il est recommandé de bien se laver la peau, à l’endroit de l’articulation, avec un savon liquide désinfectant par exemple. Mais surtout il ne faut pas raser la peau.

     

    Apportez le jour de l’examen :

     1. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)

     2. tous vos résultats d’analyses de sang,

     3. le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...)

     4. la liste écrite des médicaments que vous prenez.

     

    Le jour de l’examen, vous pouvez manger normalement.

    Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

     

    Après l’examen :

    Limitez les mouvements de votre articulation durant les 24 heures suivantes pour éviter la survenue de douleurs ou d’un épanchement (gonflement).

    Interrompez le sport et la kinésithérapie pendant 48 heures.

    Si besoin, reprenez contact avec votre radiologiste en lui téléphonant.

  • Complications

    Pendant l’examen :

    Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.

     

    Après l’examen :

    Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

    Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Toutes les précautions nécessaires pour l’éviter sont prises. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors appeler votre radiologue sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement. S’il n’est pas joignable, ou en cas d’urgence, appelez un service d’urgence ou rendez-vous à l’hôpital en précisant que vous avez reçu une injection dans une articulation, et prévenez votre radiologue ensuite.

  • Indications

    Infiltrations rachidiennes : sciatiques, cruralgies, arthrose articulaire douloureuse.

    Infiltrations articulaires périphériques : atteinte des cartilages et arthrose.

    Infiltrations échoguidées : tendinites, ténosynovites, bursites.

    Viscosupplémentation : proposé en seconde intention en cas d’arthrose douloureuse, avec peu ou sans épanchement, radiologiquement modérée.

  • Contre-indications

    En cas de traitement par anti vitamine K (AVK) : il peut être nécessaire, en accord avec le médecin traitant d’organiser un relais par Héparine de bas poids moléculaire (HBPM) : l’infiltration sera réalisée 24 heures après la dernière injection, après contrôle de l’INR qui doit être inférieur à 1,5.

    En cas de traitement par anti-agrégant plaquettaire : en accord avec le médecin traitant, un arrêt de 8 jours peut être organisé. L’infiltration aura lieu 24 heures après la dernière prise.

    En cas de diabète : il n’y a pas de contre-indication à la réalisation de l’infiltration sauf en cas de déséquilibre.
    Une surveillance de la glycémie capillaire est nécessaire après le geste.

    En cas d’allergie au produit de contraste iodé : une alternative d’infiltration échoguidée sera envisagée par le radiologue pour s’affranchir du produit de contraste.

    En cas de fièvre : il faut reporter l’infiltration.

     

    D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à informer votre radiologue de toute maladie sérieuse.

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